PRENDRE PARTI POUR LES VICTIMES

Plus d’un million et demi de personnes sont déplacées dans la bande de Gaza, où l’on constate une pénurie de nourriture et de médicaments, une surpopulation et un grave manque d’hygiène. Le cessez-le-feu actuel a permis à quelque 200 camions transportant de l’aide humanitaire d’entrer chaque jour dans la bande de Gaza, mais les agences humanitaires affirment qu’il reste encore beaucoup à faire.

Bien que la prolongation de la trêve à Gaza ait permis l’entrée de nouveaux camions d’aide humanitaire, la situation reste « catastrophique », a annoncé le Programme alimentaire mondial (PAM), soulignant qu' »il y a un risque de famine ». L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a également déclaré avoir constaté une « forte augmentation » de certaines maladies transmissibles, notamment chez les enfants. « Compte tenu des conditions de vie et du manque de soins de santé, davantage de personnes pourraient mourir de maladies que de bombardements », a déclaré le secrétaire général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Le pape, et toute l’Église avec lui, lance un appel à la paix face au drame du Moyen-Orient : « Que la trêve à Gaza se poursuive, que tous les otages soient libérés et que l’accès à l’aide soit autorisé ». A cela s’ajoute l’invitation à ne pas oublier l’Ukraine « qui souffre tant, toujours en guerre ».