Et tu étais en moi et j’étais dehors, et donc dehors je te cherchais ; et, si déformé qu’il soit, je me jetterais sur ces belles choses que tu as créées. Tu étais avec moi, mais je n’étais pas avec toi. Ils m’ont éloigné de toi ces choses qui, si elles n’étaient pas en toi, n’existeraient pas. Tu m’as appelé et tu as crié, et tu as brisé ma surdité ; tu as brillé et brillé, et tu as guéri ma cécité ; tu as exhalé ton parfum, et je l’ai respiré, et maintenant j’ai envie de toi ; Je t’aimais bien, et maintenant j’ai faim et soif de toi ; tu m’as touché et j’aspirais à la paix qui vient de toi.
Extrait du livre des Confessions de saint Augustin, évêque Livre 7, 10. 18, 27.