OBSERVATOIRE MONDIAL DES FEMMES. TANZANIE
L’Union Mondiale des Organisations Féminines Catholiques (UMOFC) a organisé à Dar es Salaam, en Tanzanie, le deuxième atelier organisé par l’Observatoire Mondial des Femmes (WWO).
L’événement qui – s’est déroulé du 3 au 6 juillet 2023, avec la participation de 26 organisations laïques, 27 congrégations et 5 conférences religieuses de 22 pays – a répondu aux attentes d’être une rencontre clé pour autonomiser les femmes et initier un changement positif. Au cours de cet événement transformateur, l’Observatoire a présenté les premiers résultats de ses activités en Afrique et mis en lumière les meilleures pratiques existantes.
« Le principal problème pour près de la moitié de la population féminine africaine est d’être une victime invisible de la violence et de la discrimination. Ce qui est encore plus inquiétant, c’est que cela se produit systématiquement et s’étend à tous les niveaux sociaux », a expliqué Mónica Santamarina, présidente générale du Conseil mondial. Union des Organisations Féminines Catholiques et son Observatoire. « En collaboration avec la Fondation Hilton », a souligné le Président, « nous menons un projet visant à réduire les discriminations et les violences faites aux femmes en Afrique, pour un changement de paradigme culturel et social ».
Dans cette perspective, l’Observatoire se concentre sur la promotion de réseaux de collaboration entre les congrégations religieuses et les organisations de la société civile, ainsi que sur la réalisation d’activités de formation et de renforcement des capacités des femmes.
Enseigné en anglais et en français, l’atelier comprenait des activités de formation et a accueilli des experts de premier plan dans divers domaines.
À ce jour, l’initiative d’écoute WWO a eu la participation directe de 10 680 femmes d’Afrique, qui ont eu l’occasion de partager leurs expériences de discrimination et de violence à travers une enquête dédiée.
Leurs expériences sur la violence et la discrimination à l’égard des femmes ont été partagées par 110 « experts », qui travaillent en étroite collaboration avec diverses communautés dans 37 pays africains, et ont contribué à des résultats significatifs dans leurs institutions au fil des ans. Parmi les 110 femmes participantes, 59 sont laïques et 51 religieuses.
H. Florette Bassa, MCE, était l’une des oratrices, partageant les bonnes pratiques en matière d’éducation informelle pour les femmes africaines, en se concentrant sur des projets en RD Congo et au Cameroun.
Ana Martiarena, coordinatrice du projet, voit l’événement de juillet comme une opportunité d’étendre son invitation à d’autres organisations, institutions et individus, en les encourageant à apporter leurs connaissances, leurs méthodologies de travail et leurs expériences pour lutter contre la discrimination et la violence en Afrique.
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