Temps forts des JMJ
La Journée mondiale de la jeunesse a mis en lumière de nombreuses situations qui affectent nos jeunes. Certaines qui me semblent importantes en raison de l’impact personnel que cela peut avoir :
- L’un d’eux est la peur de l’avenir, nous vivons dans une situation sans espoir, nous ne voyons aucune lumière au bout du tunnel ; nous avons peur de regarder devant, de prendre des décisions. Pour cette raison, le Pape nous rappelle les nombreuses fois où il est écrit dans l’Evangile « n’ayez pas peur », nous motivant à faire confiance à Dieu.
- Un autre point important est la santé mentale. Les angoisses, les dépressions, le manque de nourriture, le sentiment d’être un problème, l’isolement silencieux qui peut mener au suicide… nous ne pouvons pas être indifférents à cette situation. Un jeune homme – racontant son témoignage – nous a invités à accueillir ceux qui en ont le plus besoin. Comme Maria, il est possible de dépasser tout isolement et de chercher ceux qui sont en marge, pour les aider à s’élever.
- Une autre situation qui touche les jeunes est celle des dépendances. La chute de Jésus peut être considérée comme le signe de l’amour et de l’empathie de Jésus ; On accuse ceux qui retombent d’être faibles, de ne pas résister à la drogue, à la pornographie, à l’alcool… on les accuse de se réfugier dans les écrans. Dans la chute de Jésus, sa voix nous dit : « Je tombe pour que tu te relèves avec moi, relève-toi ! Continue ».
- L’individualisme atroce, tournant sur lui-même ; La société nous a dit que l’important était de prendre soin de notre image de soi et cela conduit à l’égocentrisme : vouloir être vu, être le centre de l’attention. Dès lors, nous avons été invités à voir le bonheur d’être attiré par le visage de l’autre.
- Notre monde est plein d’intolérances, d’exclusions envers les minorités. De nombreux groupes tentent d’éliminer celui qui pense différemment. En ce sens, nous avons été invités à être des bâtisseurs de ponts où que nous soyons, car Jésus ne s’est pas laissé emporter par la haine, mais par l’amour.
Ce que je vois c’est que le chemin de croix est un chemin de victoire du salut, en tant que jeune religieux je ne fais pas seul cette marche, Jésus m’accompagne, si je tombe il me relève, il se relève avec moi et il le fait avec beaucoup de jeunes dans sa marche. Il y a des issues, il y a des alternatives : Oui, Jésus est l’espérance de la vie !
H. Mélissa Vazquez
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